samedi 24 decembre 2016 par Le Nouveau Réveil

Le groupe de travail Côte d'Ivoire global a organisé, hier, à la Maison de l'entreprise, sa 3ème session autour du thème retenu pour cette année Faire gagner la Côte d'Ivoire à l'Internationale . Le coordonnateur, Me Michel Brizoua-Bi, s'est montré très optimiste à cette occasion. Cette mission consistera à faire des propositions au président de la République et à son gouvernement. Le temps de la Côte d'Ivoire est venu. L'émergence de notre pays passe par sa réussite à l'Internationale. Nous y croyons et voulons, avec vous, faire gagner la Côte d'Ivoire a-t-il dit. Pour sa part, Jean-Louis Ekra, président de la session, a situé le cadre de la rencontre qui se voulait constructive. Nous sommes là pour faire une contribution pour la mise en ?uvre de la stratégie du gouvernement sous la haute direction de SEM Alassane Ouattara qui a pour objectif de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020 a indiqué Jean-Louis Ekra. Pour qui il était question de plancher essentiellement sur comment pourrait s'articuler une diplomatie économique, sur la place de la Côte d'Ivoire dans l'intégration régionale, sur les actions que devrait mener le secteur privé en complément de l'action gouvernementale.... Intervenant en suite dans le cadre du premier panel relatif à Visibilité et positionnement de la Côte d'Ivoire à l'Internationale , Françoise Lequennou-Remarck, directeur des Relations institutionnelles du groupe Cfao a affirmé que l'image du pays se porte bien à l'extérieur notamment en France mais qu'il y a des atouts à mettre davantage en valeur. Mehita Fanny-Sylla, représentant régional Afrique centrale, Sfi lui a emboité le pas pour dire que la Côte d'Ivoire est bien perçue dans la mise en ?uvre des réformes. Dr Jean-Marc, directeur exécutif de l'Organisation internationale du cacao a estimé qu'en sa qualité de leader mondial de producteur de cacao, la Côte d'Ivoire gagnerait à s'en servir pour gagner à l'Internationale et ce qui lui éviterait de subir le cours des prix. Le directeur général de Uba-Côte d'Ivoire, Sanata Koné, a relevé, quant à elle, que la croissance de la Côte d'Ivoire attire les investisseurs mais le pays ne s'en sert pas pour se positionner au plan international. Elle a donc souhaité que la Côte d'Ivoire n'ait pas peur de se positionner à l'Internationale. L'auditoire qui a eu une participation constructive a recommandé, entre autres, que la Côte d'Ivoire vende au mieux ses énormes potentialités et qu'à l'interne, le gouvernement aille au-delà de l'investissement horizontal consistant à construire des infrastructures (routes, écoles, hôpitaux) pour se pencher également sur l'investissement vertical en protégeant certains secteurs.

FRANÇOIS BECANTHY