mardi 27 decembre 2016 par Jeune Afrique

Pascal Affi N'Guessan, chef du parti créé par Laurent Gbagbo, a déclaré lundi qu'il n'avait jamais dit que l'image de l'ex-président ivoirien constituait un "handicap" pour le Front populaire ivoirien (FPI), dénonçant la déformation de ses propos.

Après l'échec cuisant du FPI aux dernière législatives, Pascal Affi N'Guessan, qui est à la tête d'une frange du parti, a plaidé, le 26 décembre, en faveur d'une rénovation de sa formation politique. Quel que soit ce que l'on pense du fondateur [Laurent Gbagbo], il s'agit de construire un nouveau projet qui prend en compte le bilan du passé pour identifier les handicaps du parti. Or les handicaps du parti son liés à son image , a martelé l'ancien Premier ministre ivoirien, élu, lui, dans sa circonscription.

Rapidement les médias se sont emparés de ses déclarations pour estimer qu'il s'en était pris à son ancien mentor.

Affi N'Guessan a alors tenu à préciser qu'il parlait de l'image du parti et non de celle de Laurent Gbagbo, accusant certains médias d'avoir déformé ses propos.

Une branche dissidente du FPI, des frondeurs qui se disent fidèles à Laurent Gbagbo ? actuellement jugé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité ? avait elle appelé au boycott des législatives.

Nécessité d'une offre politique nouvelle

Selon Pascal Affi N'Guessan, l'avenir du parti qui fut au pouvoir de 2000 à 2011 réside dans sa capacité à proposer une nouvelle offre politique. ... suite de l'article sur Jeune Afrique