Bouaké - Des autorités administratives, leaders religieux, d'associations, ont été instruits, mercredi, à Bouaké, par le secrétaire général de la Fédération pour la paix universelle section Côte d'Ivoire, Eugène Ahondjo, sur cinq principes universels considérés comme des conditions préalables à observer pour l'obtention et la consolidation de la paix.

Le conférencier M. Ahondjo, a indiqué que l'homme doit avoir avant tout une compréhension correcte de Dieu et admettre qu'il est le père de toute l'humanité qui doit être vue comme une seule famille. Cela suppose que quelles que soient notre identité, notre culture et notre race, nous sommes des frères et des s?urs. De cette condition découle la deuxième qui stipule que la nature des êtres est avant tout d'ordre spirituel et moral. Ce qui voudrait dire que les valeurs spirituelles et morales sont les plus essentielles qui doivent conduire la vie à côté de nos besoins matériels, a-t-il expliqué.

Le troisième principe développé voudrait que l'humanité considère la famille comme l'école de l'amour et de la paix. Car, c'est là que les enfants y acquièrent leurs premiers sentiments et émotions qui se développent et forgent leur personnalité qui est un élément déterminant dans leur relation avec les autres. Par conséquent, l'on doit comprendre que la paix commence dans chacune de nos familles, a-t-il signifié.

Par ailleurs, M. Ahondjo a enseigné un quatrième principe qui dit que vivre pour les autres, c'est la voie pour réconcilier l'humanité diversifiée. Ce qui signifie qu'il faut prendre en compte les intérêts des autres voire les mettre au-dessus des nôtres. Ce principe débouche sur le cinquième qui invite les hommes à établir une coopération qui transcende les barrières ethniques, religieuses et nationales. Cette coopération permet de sortir de la rivalité et d'entrer dans une dynamique d'union gage de l'établissement de la paix.

(AIP)

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