jeudi 28 juillet 2016 par politikafrique.info

La lutte contre le terrorisme s'assimile-t-elle aujourd'hui à la recherche d'une aiguille dans une botte de foin ? Voilà une question que nous sommes tentés de nous poser, à la lecture des récents attentats terroristes qui ont été perpétrés en France et en Allemagne. Si aujourd'hui, tous les pays sont engagés dans cette guerre asymétrique, force est de constater que malgré les moyens colossaux déployés par la Communauté internationale, le terrorisme continue de faire son chemin. Le dénominateur commun de la difficulté qui se dresse sur le chemin de la lutte contre cette nébuleuse, c'est que l'humanité a déclaré la guerre à un ennemi commun, invisible, qui a la particularité d'être à la fois partout et nulle part.

Plus qu'idéologique, cette guerre n'a pas de frontière et n'obéit à aucune règle du droit des conflits armés. Pis, elle est protéiforme, mutante et transnationale. Cela complexifie d'ailleurs et davantage les missions des services de renseignement, de justice et des forces de défense et de sécurité qui mettent tout en ?uvre, pour venir à bout de ce phénomène. Dans tous les pays qui ont été le théâtre d'attentats terroristes, la première préoccupation de l'opinion publique, est de chercher à savoir si les services compétents en la matière ont eu à poser antérieurement des actes qui auraient pu permettre d'éviter l'inévitable.

La vérité, c'est qu'au-delà des compétences de ces services, c'est plutôt les mutations que connaissent la pratique terroriste, les modes opératoires qui en découlent, ainsi que les objectifs qui sont visés qui doivent être mises en exergue et faire l'objet d'une étude approfondie. Lorsqu'on jette un regard rétrospectif sur l'histoire du terrorisme en tant que donnée politique, on se rend compte qu'avec l'émergence du djihadisme, de nouveaux facteurs devraient être pris en compte dans la lutte contre le fanatisme. ... suite de l'article sur Autre presse

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