jeudi 29 decembre 2016 par L'intelligent d'Abidjan

L'amphithéâtre C du campus 2 de l'université Alassane Ouattara (Uao) à Bouaké a abrité, le jeudi, 22 décembre 2016 un atelier national organisé par la Chaire Unesco de bioéthique, sous la présidence de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Bakayoko-Ly Ramata en collaboration avec la Commission nationale ivoirienne pour l'Unesco. Cet atelier est une occasion pour les enseignants-chercheurs, les chercheurs, les doctorants des universités et grandes écoles de Côte d'ivoire de réfléchir sur les conditions du chercheur afin que celui-ci occupe la place qui doit être la sienne dans un pays et aspirant à l'émergence. Pour ce faire, les participants venus des cinq universités et grandes écoles publiques ivoiriennes se sont prononcé sur le thème : Révision de la recommandation de l'Unesco relative à la condition des chercheurs scientifiques (1974), contribution des chercheurs ivoiriens subdivisé en trois (3) sous ateliers que sont : Critères de scientificité, réponse aux questionnaires ; Condition des chercheurs ou statut du chercheur, réponse aux questionnaires et Les efforts de l'Etat de Côte D'ivoire en faveur des chercheurs.

Un atelier que le Professeur Lazare Marcelin Poamé, président de l'Uao dira qu'il a pour objectif, de recueillir, de façon discursive et dialogue, les éléments de réponse apportés par les chercheurs ivoiriens eux-mêmes à la révision de la recommandation de l'Unesco de 1974. Une révision qui touche a-t-il dit, la condition des chercheurs scientifiques et qui vise à répondre à l'exigence de l'adaptation de la recommandation au contexte actuel, marqué par des mutations liées à la nature de la science et au rapport science-société. A en croire le Prof Lazare Poamé, cet atelier voudrait apporter la contribution de la Côte d'Ivoire aux attentes des 195 Etats membres de l'Unesco, leur contribution à la révision de cette recommandation. Ce que nous sommes en train de faire ici à l'université Alassane Ouattara à Bouaké, est de faire en sorte que l'Unesco puisse retrouver dans son texte initiale, la marque de la Côte d'Ivoire , a-t-il précisé.

Pour sa part, le Prof Aboudramane Bamba, représentant la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a relaté les efforts de l'Etat ivoirien consentis en faveur de la restructuration et l'amélioration de la condition du chercheur ivoirien. Ces efforts sont visibles à travers l'instauration d'importantes mesures d'appui à la recherche scientifique. Le décret portant revalorisation de l'indice salariale et de la prime de recherche. Mais aussi, le décret n°2016-174 du 23 mars 2016 modifiant le décret n°2006-126 du 21 juin 2006 portant institution de mesure d'appui à la recherche scientifique et du fonds compétitifs de recherche d'une valeur cinq cents millions de nos francs , a-t-il affirmé.

Aboubacar Al Syddick à Bouaké