jeudi 1 septembre 2016 par Le Nouveau Réveil

Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la sécurité, M Hamed Bakayoko, était, hier, le parrain de la cérémonie d'hommage de la société civile de Grand-Bassam, au maire Georges Philippe Ezaley, primé meilleur élu local 2016, par le président de la République, Alassane Ouattara, le 6 Août dernier au palais présidentiel. Hamed Bakayoko a relaté le processus de désignation des meilleurs, célébrés chaque année à la veille de la fête de l'indépendance. La vision du président Alassane Ouattara, c'est que si nous voulons évoluer, nous devons faire comme les grandes sociétés. On montre le meilleur et le mauvais pour que le meilleur crée une émulation. Il faut toujours célébrer le meilleur, car c'est l'exemple qui va porter pour tous les jeunes qui sont là . Pour lui, c'est le travail de développement abattu par Georges Ezaley et son action à faire en sorte que Grand-Bassam soit restée debout après l'attaque terroriste qui a endeuillé la cité historique le 13 mars 2016, qui, ont marqué l'attention des différents jurys. Bravo, soyez fier de ce prix qui a été remis par le chef de l'Etat devant toute la nation. Je voudrais féliciter Grand-Bassam pour vous avoir choisi comme maire a-t-il déclaré à l'endroit du maire Ezaley. Le ministre a poursuivi pour dire que nous sommes dans une société ou les micmacs, c'est fini, ou le sous poudrage, c'est fini, ou à peu prêt, c'est fini, ou on fait semblant est fini, ou les vernis pour cacher le réel, c'est fini. On ne peut plus cacher la réalité. Si on travaille, les gens voient, ils le disent, ils le reconnaissent, il y a des résultats. Si on ne travaille pas, les gens vont se plaindre, le bruit de leurs paroles sera tellement porté par les vagues que quand il y aura encore des élections, ce sera dramatique pour vous. Dans les temps anciens, on désignait les gens parce que c'est le préféré du chef, maintenant, ce n'est plus possible. Si vous n'êtes plus légitime à votre place, ça va se savoir. Si vous êtes légitime aussi, on ne peut rien faire que de vous le reconnaitre. Même si on tourne, on tourne, c'est ça seulement qui sera la seule vérité qui vaille. Donc bravo à vous, monsieur le maire . Le maire Ezaley a exprimé sa gratitude au ministre Hamed Bakayoko qui pour lui est l'acteur de cette réussite car les collectivités décentralisées dépendant de son ministère. Merci pour l'accompagnement que vous avez fait pour Grand-Bassam . En cela, le maire a cité la mise en place des budgets, la présence continue du ministre aux côtés des populations bassamoises après l'attaque terroriste. Il a été la personnalité qui est venue le plus à Grand-Bassam et c'est grâce à son plaidoyer que le Gouvernement a offert 300 millions pour appuyer les opérateurs économiques de Grand-Bassam a-t-il relevé. Aussi Ezaley, a-t-il fait d'Hamed Bakayoko, citoyen d'honneur de Grand-Bassam. Il a dit merci à toutes les personnalités présentes, aux partenaires de la mairie. Il a ensuite décliné les enjeux futurs dans plusieurs domaines dont l'acquisition en Italie de 6 camions de ramassage d'ordure et de nettoyage des voies, dans les prochains jours. Il a souhaité que la population continue de soutenir le maire et le conseil municipal. Continuons seulement , a-t-il lancé à ses concitoyens. Une invite auparavant acceptée par Mme Ozoua Yvonne, présidente du comité d'organisation, par Pasteur Bringui Jean, au nom de la communauté chrétienne, par l'Imam Traoré Alassane, pour la communauté musulmane, suivi d'Odissan Georges, porte-parole des chefs de communautés, entériné par Etiboua Chantal, au nom de la Fédération des associations féminines, tout comme par Artur Gbangbo, de la Plate-forme de la jeunesse, et par Issouf Tao, président du conseil municipal des enfants. Eba Elise au nom des chefs de services n'a pas dit le contraire. Idem pour, Koné Lanciné, porte-parole des commerçants, Koné Djibril, des transporteurs. Notons que le maire Ezaley a partagé son enveloppe de 10 millions remis par le chef de l'Etat. Après un don de matériel informatique à l'Unesco (maison du patrimoine culturel), il a fait don aux chefs religieux, aux chefs traditionnels, à la société civile etc.

Diarrassouba Sory