samedi 10 septembre 2016 par Jeune Afrique

Les chefs traditionnels et coutumiers baoulé ont procédé vendredi à une cérémonie de "purification de leur terre" afin que "le sang ne coule plus sur leur sol" et "sceller la réconciliation" nationale après la décennie de crise politico-militaire, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Le sens de cette cérémonie de purification, c'est pour apaiser les esprits de nos ancêtres. Apaiser aussi le Seigneur tout puissant. Et sceller la réconciliation parce que le sang a été versé , a expliqué le septuagénaire Nana N'Goran Koffi 2, un des chef de cantons présents.

Les autorités traditionnelles ont notamment sacrifié un zébu sur le site de l?ancien grand marché à Bouaké.

Nous sommes obligés de vivre ensemble. Il fallait que nous invitions tous les chefs de la région. Les chefs de canton et les chefs de communauté qui vivent ici avec nous. Nous avons aussi invité tous les ressortissants des allogènes qui vivent à Bouaké et les frères de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) pour que le vivre-ensemble (existe) à Bouaké et partout en Côte d'Ivoire. Cette cérémonie est faite également pour qu'il n'y ait plus de rébellion. Pour ressourcer ce qui a été souillé , a-t-il ajouté évoquant le début de la crise ivoirienne en 2002. ... suite de l'article sur Jeune Afrique