mardi 13 septembre 2016 par Jeune Afrique

Lundi 11 septembre, le monde musulman fêtait l'Aïd El Kebir, mieux connue sous le nom de Tabaski dans les pays d'Afrique subsaharienne. D'un pays à l'autre, suivant le contexte politique du moment, les chefs d'État, musulmans ou non, ont profité de ce moment privilégié pour s'adresser à leurs concitoyens. Tour d'horizon des principales déclarations.

Macky Sall et Idriss Deby Itno sur le terrorisme

Les présidents se sont tous deux rendus dans la grande mosquée de leur capitale pour délivrer un même message. Le Sénégal, lancé dans une refonte de sa politique anti-terroriste, et le Tchad, en plein combat contre Boko Haram, sont bel et bien engagés dans une lutte contre le jihadisme, chacun à leur manière. C'est pourquoi Idriss Deby Itno a souhaité que la guerre engagée par le Tchad contre les ouailles de Boko Haram soit gagnée sur tous les fronts.

Discours moins belliqueux en revanche du côté de Macky Sall, qui a profité de la Tabaski pour offrir 1371 moutons à ses compatriotes et gracier 498 détenus. Le président sénégalais a pour sa part privilégié un discours plus nuancé, adressé aux Sénégalais, mais aussi à la communauté internationale dans son ensemble : Les premières victimes du terrorisme sont d'abord les musulmans. Qu'on évite les amalgames. Ce n'est pas l'islam qui est en jeu. La réponse au terrorisme, ce n'est certainement pas d'exacerber le choc des civilisations ou le choc des religions ... suite de l'article sur Jeune Afrique