jeudi 15 septembre 2016 par Notre Voie

Le commissariat de police du 32ème arrondissement d'Abobo-avocatier est au c?ur d'une affaire rocambolesque de bagarre qui défraie en ce moment la chronique dans les rangs de la police nationale. Une affaire de pugilat entre le commissaire de police Adou Kouassi Henri, chef de service du commissariat de police du 32ème arrondissement d'Abobo-avocatier et son collaborateur, l'adjudant Palado. Selon des sources policières, les faits ont eu lieu mardi matin aux environs de 11h dans l'enceinte du commissariat devant des visiteurs médusés.

A en croire ces mêmes sources, l'adjudant Palado, après avoir fait son service de nuit (la permanence) rencontre chemin faisant un requérant qui lui expose son problème. Le sous-officier retourne sur ses pas au commissariat et le confie à un officier de police. Dans l'attente de la réception du visiteur, car l'officier était occupé à recevoir d'autres requérants, que le chef de service vient à passer et s'étonne de la présence de son collaborateur (l'adjudant Palado) en ces lieux. Selon nos informateurs, à la suite des explications données par le sous-officier de police relativement au visiteur en question, il s'en suit des éclats de voix entre le patron et son agent.

Qui se prennent aux collets. Avec à la clé des coups de poings entre les deux protagonistes. Une bagarre de chiffonniers. Les autres agents accourent et maîtrisent l'adjudant Palado qui est mis au violon, comme un vulgaire bandit, sur ordre du chef de service. Informé, le chef du district de police d'Abobo ordonne le transfert de l'adjudant Palado à l'école nationale de police et son internement au violon de cette institution pour insubordination . Alertés, les enfants du sous-officier de police (il en a 16) sont révoltés après avoir rendu visite à leur géniteur, le visage tuméfié, au violon de l'école de police. Ces derniers qui estiment que leur père est victime d'une injustice à la veille de son départ à la retraite en décembre prochain (l'adjudant Palado a 54ans), comptent, à en croire des sources, se constituer prisonniers vendredi prochain au commissariat de police du 32ème arrondissement si leur père n'est pas remis en liberté. D'autre part, des sous-officiers qui ont pris fait et cause pour leur collègue ne cessent de ruminer leur colère contre la hiérarchie policière. Les prochains jours nous situeront davantage sur cette affaire que des mains tapies dans l'ombre tenteraient d'étouffer, à en croire les mêmes sources.

D. K.