lundi 19 septembre 2016 par Fraternité Matin

La rencontre de mobilisation des financements pour le programme triennal 2017-2019 s'est achevée, ce samedi 17 septembre, à Montréal, au Canada, sur une note positive.

L'ouverture officielle de la 5e conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Vih-Sida, la tuberculose et le paludisme a été suivie, ce 17 septembre 2016, par des panels.

Le premier qui portait sur le thème: Construire des systèmes de santé pour tous , a vu la participation du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara. Occasion au cours de laquelle il a présenté les trois axes d'intervention de la Côte d'Ivoire en matière de lutte contre ces pandémies et fournis des résultats concrets. Puis, il a précisé les trois grandes orientations de la politique nationale. Il s'agit, d'abord, de créer l'environnement ou le cadre réglementaire. Ensuite, mettre un accent particulier sur les femmes et jeunes filles pour éviter la transmission mère-enfant. Enfin, améliorer les conditions de vie quotidiennes des personnes à travers la création d'emplois.

Au titre des résultats obtenus grâce aux efforts conjugués de l'État, des populations et du Fonds mondial, le Président Ouattara a indiqué qu'en ce qui concerne la lutte contre le Vih/Sida, 158 mille personnes ont bénéficié de traitement antirétroviral et que 83 500 personnes ont été traitées contre la tuberculose. S'agissant de la lutte contre le paludisme, 25 millions de personnes soit l'étendue de la population ivoirienne a bénéficié de moustiquaires imprégnées. Aussi, il considère, comme d'autres intervenants, que cette conférence est une occasion de célébrer les acquis. C'est un hommage que je voudrais rendre au Fonds mondial et à son directeur exécutif, Mark Dybul.

Évoquant l'appui inestimable du Fonds à son pays, le Chef de l'État ivoirien a révélé, sur 530 millions de dollars promis dans le cadre de cet appui depuis une quinzaine d'années, l'institution a effectivement décaissé 400 millions.

Au nombre des participants au panel, figure le directeur général d'Ecobank qui a présenté l'importance de l'inclusion financière des personnes démunies et marginalisées. Quand les personnes ayant bénéficié de traitements deux dames du Zimbabwé et du Canada ont salué le geste de solidarité et de compassion des donateurs et au Fonds grâce à qui ils sont encore en vie et de figurer parmi les 20 millions de personnes sauvées. Cependant, elles ont déploré la marginalisation sociale, l'exclusion économique, le poids de la culture et de la religion qui les empêchent de s'affirmer et de s'intégrer dans la communauté. D'où la recommandation faite d'impliquer véritablement les populations concernées et les communautés dans la sensibilisation, le renforcement de l'éducation et l'approche globale pour mieux relever les défis. L'objectif étant d'éradiquer les trois maladies d'ici 2030.
... suite de l'article sur Fraternité Matin