lundi 26 septembre 2016 par Le Quotidien d'Abidjan

Sur une superficie d'environ 4,2 millions d'hectares en 1960, il ne reste que 1,3 million d'hectares de forêt non dégradés. Cette information a été donnée par Mamadou Sangaré, directeur général de la Société de développement des plantations forestières (Sodefor). C'était hier au cours d'une journée de festivités marquant le cinquantenaire de cette société d'Etat. Pour mettre fin au phénomène que l'orpaillage clandestin a exacerbé , l'Etat à travers la Sodefor a pris des mesures vigoureuses notamment, la mise en place d'un nouveau système baptisé "contractualisation". Lequel système consiste à passer un accord avec le clandestin afin qu'il exploite sa parcelle, la protège tout en vivant hors de la forêt. Il a indiqué que le bilan du cinquantenaire de la Sodefor est mitigé. Nous avons perdu la quasi-totalité de nos acquis en raison de la crise politico-militaire (2002-2011) qui a secouée et divisée le pays en deux , a confié M. Sangaré. Selon l'Agence France Presse (AFP) qui rapporte les propos des experts de la Sodefor, plus de deux millions d'hectares de forêts, soit 113 forêts classées qui étaient situées en zone contrôlée par la rébellion au Nord, avaient été l'objet d'une exploitation anarchique, créant des dégâts importants. La Côte d'Ivoire comptait 16 millions d'hectares de forêts dans les années 60. La croissance démographique du pays et la déforestation massive liée à la mise en culture du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial ont porté cette superficie à environ 6 millions d'hectares

R.K

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