mardi 4 octobre 2016 par Notre Voie

Les inspecteurs du Travail de Côte d'Ivoire, n'ont pas été tendres avec le régime en place lors de leur récente réunion syndicale organisée à la rotonde de la cité financière au Plateau. Nous sommes pourvoyeurs de croissance économique. Si la Convention 150 de l'Oit n'est pas appliquée à cause de la mauvaise foi des autoritésLes inspecteurs du Travail seront obligés de réagir en faisant courir le risque de la grève dans les entreprises . Tapé Djédjé Appolinaire, secrétaire général du syndicat national des inspecteurs du Travail et affaires sociales de Côte d'Ivoire, ne s'est pas contenté de tenir ces propos lors de l'assemblée générale ordinaire de son syndicat. Il a pris soin de rappeler l'engagement pris par le chef de l'Etat s'agissant de la ratification de la convention en question par la Côte d'Ivoire. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire, à tous ceux qui les présentent, verrontAyant vu et examiné la convention no 150 sur l'administration du Travail, adoptée le 26 juin 1978 à Genève en Suisse, nous l'avons approuvée et l'approuvons en toutes et chacune de ses parties en vertu des dispositions qui y sont contenues et conformément à l'article 84 de la Constitution, déclarons qu'elle est acceptée, ratifiée et confirmée et promettons qu'elle sera inviolablement observée . Toujours selon Tapé Djédjé, cette convention en son article 10, en ses alinéas 1 et 2, fonde les inspecteurs du Travail à réclamer un statut particulier et des moyens financiers conséquents qui leur permettront d'accomplir leurs missions. Cette convention, poursuit-il, a été ratifiée le 30 décembre 2015.
Pendant cette assemblée générale, les inspecteurs du Travail ont dépeint leurs conditions exécrables de vie et de travail, les indignations et les nombreuses humiliations subies par les inspecteurs du Travail dans l'exercice de leurs fonctions. Toute chose qui les a amenés à une prise de conscience aujourd'hui.
Invité à cette assemblée syndicale s?ur, Abonga Jean-Yves Koutouan, secrétaire général du Mouvement des Enseignants du Secteur Education-Formation, a stigmatisé les pratiques liberticides caractérisant le régime libéral incarné par Ouattara et a appelé au rassemblement des forces sociales pour lui faire barrage.


Félix Teha Dessrait