jeudi 6 octobre 2016 par Jeune Afrique

C'est la troisième fois depuis l'indépendance de la Côte d'Ivoire qu'un chef de l'Etat vient s'adresser devant les députés.

À l'extérieur du bâtiment de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, président du Lider, était présent malgré l'interdiction de manifester du préfet de police d'Abidjan. Il a été interpellé avant d'être rapidement relâché. Le Front patriotique ivoirien (FPI) de Pascal Affi N'Guessan, qui avait initialement appelé à un sit-in ce mercredi 5 octobre, avait quant à lui reporté la manifestation.

Dans l'hémicycle, Alassane Ouattara s'est exprimé pendant une trentaine de minutes. Après un discours de politique générale, il a évoqué le sujet à l'origine de sa présence : l'avant-projet de loi de nouvelle Constitution. Devant 234 députés sur les 250 élus, le président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro, la Première dame Dominique Ouattara, Henri Konan Bédié et la grande majorité des membres du gouvernement, ADO est revenu sur les grandes lignes du projet qui doit être examiné par le Parlement. Extraits choisis.

L'esprit du projet
Notre objectif principal est de donner à notre pays un acte constitutionnel plus moderne qui renforce les droits et devoir de tous les citoyens. C'est aussi l'occasion de tourner définitivement la page des crises successives que notre pays a connues, d'écrire une nouvelle page de notre histoire en proposant un nouveau pacte social qui consacrera l'avènement de la 3e République.() Je suis convaincu que son adoption permettra à notre beau pays d'aller au-delà de la vision de nos pères en jetant les bases d'une Côte d'Ivoire plus stable. L'enjeux va au-delà de nos sensibilités politiques, de nos ethnies, de nos régions d'origines. ... suite de l'article sur Jeune Afrique