vendredi 14 octobre 2016 par RFI

A Abidjan, après les vacances judiciaires, le procès de Simone Gbagbo a repris lundi pour tout juste trois jours d'audiences avant d'être de nouveau suspendu jusqu'à la semaine prochaine. L'ex-première dame ivoirienne est jugée depuis le 31 mai 2016 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité . Quel rôle a réellement joué Simone Gbagbo lors de la crise postélectorale de 2010/2011 qui a fait au moins 3 000 morts en Côte d'Ivoire ? C'est tout l'enjeu de son procès.

Incohérence de certains propos, confusion dans la chronologie des évènements, témoins dont l'exaltation engendre le doute sur la qualité de leur récit. Les 28 témoins produits par l'accusation, s'ils ont pour certains d'entre eux réellement été victimes des violences de la crise post-électorales, n'ont pas tous, loin s'en faut, permis d'établir de manière irréfutable que ces violences avaient été ordonnées par Simone Gbagbo. Ce qui permet à la défense de mettre en exergue la faiblesse du dossier dans ce procès d'assises. ... suite de l'article sur RFI