vendredi 14 octobre 2016 par APA

Une réunion du Comité de coordination élargi (CCE) s'est tenue, jeudi, à Abidjan, sous la présidence de Pr Mariatou Koné, ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l'Indemnisation des victimes, pour évaluer la situation des déguerpis du parc National du Mont Péko, à l'ouest ivoirien.

Selon le communiqué qui a sanctionné la rencontre et transmis à APA, il s'agissait de ''faire le point de la situation au Mont Péko, notamment, les actions humanitaires en cours depuis le déguerpissement''. A ce jour, souligne le communiqué, 47 151 personnes réparties sur 4 localités ont un besoin d'assistance, soit 25 000 personnes évacuées du Parc et 22 151 riverains.

''Les réponses humanitaires se font par plusieurs structures et institutions notamment l'Etat de Côte d'ivoire à travers le ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes et des agences du système des Nations unies notamment OCHA, le PAM, l'UNICEF, l'UNFPA, la FAO, le PNUD et les autres partenaires humanitaires'', souligne le texte.

Dans la pratique, sur le terrain, ''la fourniture en vivres et non vivres, l'accès à l'eau potable, l'assainissement, les latrines, le système de lavage des mains, l'hygiène'', constituent, entre autres les actions menées en faveur de ces personnes en ''détresse''.

Selon la ministre Mariatou Koné, ces actions vont être ''amplifiées grâce à l'appui financier des Nations unies à travers le CERF pour un montant d'environ 2 millions de dollars US'' ainsi que la contribution de l'Etat ivoirien.

L'Organisation internationale pour la migration (OIM) effectuera une mission d'évaluation des besoins et procèdera au "rapatriement des personnes volontaires dans leurs pays d'origine", précise-t-on.

Situé dans l'extrême ouest de la Côte d'Ivoire, le Parc national du Mont Péko, d'une superficie de 36.000 ha, fait partie des huit parcs nationaux de Côte d'Ivoire.

Il est renommé pour sa végétation et sa faune qui sont importantes et variées. Ce parc a été illégalement occupé par des populations à majorité des burkinabè pendant la décennie de crise militaro-politique (2002-2011) qu'a connue le pays.

HS/ls/APA