La Cité des Antilopes est depuis le lundi 10 octobre dernier la capitale des sports de combats. Pour cause, le deuxième bataillon d'Infanterie de Daloa abrite la deuxième édition du championnat national des sports de combats des forces terrestres de Côte d'Ivoire. Réservé exclusivement aux éléments des forces terrestres, le coup d'envoi de ce championnat a été donné lundi dernier en présence du général Soumahoro Gaoussou, président de la fédération ivoirienne de boxe et président de cette cérémonie. Une occasion pour l'initiateur de cette compétition de revenir sur les raisons de l'organisation de ce championnat. Les sports de combat, mis en parallèle avec l'actualité font la promotion de notre pays. Ils portent désormais les valeurs olympiques de nos athlètes et sont assurément une porte d'ouverture vers l'espérance à laquelle nous aspirons tous. À travers ce championnat, les forces terrestres entendent contribuer par l'action à la promotion du sport dans les armées et dans toutes les instances militaires. Il s'agit également pour nous de susciter l'entrée des militaires dans les disciplines de combat, à une mise à niveau physique et volontaire, à contribuer à la découverte de nouveaux talents, à consolider l'esprit de corps et à promouvoir la cohésion entre tous les acteurs de la défense et de la sécurité et avec la nation , a indiqué le général Gaoussou Soumahoro. Le patron de la fédération ivoirienne de boxe a par ailleurs exhorté les athlètes au respect de toutes les règles de ce championnat et surtout d'avoir un esprit fair-play. Cinq disciplines, notamment la boxe, le taekwondo, le judo, la lutte et le karaté sont retenues pour ce championnat qui prendra fin le vendredi 14 octobre prochain.