mercredi 19 octobre 2016 par LInfodrome

L'affaire des écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibill Bassolé, n'en finit pas de livrer des secrets.

Jeune Afrique (J.A), dans sa parution de cette semaine, informe avoir reçu une notification de l'ordonnance du juge François Yaméogo, datée du 5 octobre 2016, demandant une expertise des conversations téléphoniques supposées entre le chef du Parlement ivoirien et l'ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina-Faso. Et, selon J.A, une information surprenante (en) ressort . C'est que, les noms des fichiers audio versés au dossier, sont en anglais ?-étrange, dans un pays francophone comme le Burkina . La source d'information de préciser qu' il est ainsi demandé à l'expert allemand Hermann Künzel d' analyser les enregistrements sonores ciblés des fichiers suivants : 3. Soro to Bassole as at 22h11 , 5. Bassole to Guillaume Soro as at 270915 22h59 et 7. Bassole to maj Damiba as at sep 12h08 .

Pour J.A, l'utilisation de l'anglais conduit à s'interroger sur l'identité des personnes qui ont réalisé ces enregistrements. Les soutiens de Bassolé y voient un indice sérieux corroborant le rôle joué par les services de renseignements américains. Réponse de l'ambassade des États-Unis à Ouaga : Nous ne sommes pas impliqués , écrit l'hebdomadaire international indépendant .

Une conversation téléphonique, on s'en souvient, entre deux hommes présentés comme Guillaume Soro et le général Djibrill Bassolé, a fait, jeudi 12 novembre 2015,le buzz sur les réseaux sociaux. Dans cet enregistrement audio, deux hommes échangent des idées sur la stratégie à adopter pour faire réussir le coup d'État perpétré en septembre 2015 par les militaires du Régiment de sécurité présidentiel (Rsp) contre la transition burkinabé. Dès la diffusion de cet élément, Guillaume Soro et ses proches ont fait savoir que c'était un montage grossier. ... suite de l'article sur LInfodrome