jeudi 20 octobre 2016 par Jeune Afrique

Mardi 18 octobre, la Côte d'Ivoire, le Togo et le Sénégal ont admis leurs sukuks à la cotation sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Lors de leurs souscriptions, les obligations islamiques récemment émises par les trois États membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont permis une levée de fonds cumulée de 766 milliards de francs CFA (1,16 milliard d'euros).

Leur mise en cotation, menée en marge du deuxième Forum africain de la finance d'Abidjan, représente l'une des plus importantes jamais réalisées sur ce segment dans le monde, s'est félicitée la BRVM à l'annonce de l'opération. Le principal arrangeur de l'opération n'est autre que la Société islamique de développement (SID), filiale de la Banque islamique de développement (BID) basée en Arabie saoudite.

Pour Jacques Konan Assahoré, directeur général du Trésor public ivoirien, le recours aux sukuks dans la zone UEMOA est lié aux besoins grandissants en financement des plans nationaux de développement que les investissements classiques n'arrivent plus à couvrir .

Les conséquences de cette cotation sont doubles, confie de son côté à Jeune Afrique Edoh Kossi Amenounvé, le directeur général de la BRVM. Les titres deviennent liquides sur le marché et peuvent être vendus ou achetés. Cela rend le marché très attractif pour les prochaines émissions .

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