samedi 22 octobre 2016 par Fraternité Matin

La Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI) observe une dégradation progressive de la situation sociopolitique à l'approche du Référendum du 30 octobre 2016 sur le projet de nouvelle Constitution.
La CNDHCI est préoccupée par les appels au boycott de ce référendum par des partis politiques d'opposition et des organisations de la société civile, les interdictions de manifestations et les interpellations répétées de leaders politiques par les autorités administratives et policières.

Elle condamne les atteintes à la liberté de manifestation et déplore la radicalisation du discours politique qui n'est pas de nature à rasséréner les esprits et les c?urs.
Les libertés publiques demeurent certes des droits protégés en Côte d'Ivoire, cependant, elles doivent s'exercer dans le cadre de la loi, de sorte à ne pas heurter les libertés des autres en évitant tout risque de conflit ou de débordement.

La CNDHCI appelle par conséquent les parties prenantes à privilégier le dialogue afin de prévenir toute situation pouvant occasionner des cas de violation des Droits de l'Homme. ... suite de l'article sur Fraternité Matin