lundi 24 octobre 2016 par L'intelligent d'Abidjan

À l'appel d'un collectif de partis, mouvements et personnalités politiques, regroupés au sein du <D'après les informations en provenance de sources concordantes, les forces de l'ordre ont investi le lieu du rassemblement et empêché la manifestation en faisant usage de gaz lacrymogène.
Le Front Populaire Ivoirien note que ces évènements interviennent après que le pouvoir a préalablement interdit le sit-in du parti, prévu le 5 octobre 2016, jour de la présentation du projet devant les députés.
Le FPI déplore l'usage systématique par le pouvoir de la violence pour museler toute opinion divergente, notamment en ce qui concerne ce projet solitaire et rétrograde de Constitution de M. Ouattara.
En agissant ainsi, tout porte à croire que le pouvoir est en perte de vitesse et qu'il s'accroche désespérément au vote de sa constitution pour se maintenir au pouvoir de façon dictatoriale.
Face à cette dérive totalitaire ; seule l'union de l'opposition peut permettre de venir à bout de ce pouvoir atteint de surdité et de cécité afin de redonner espoir au peuple de Côte d'Ivoire.
Le FPI, conscient de l'espoir que nos compatriotes place en lui et en son combat pour une Côte d'Ivoire meilleure :
- exprime sa solidarité militante à toutes les victimes des violences policières en raison de leur opposition à la constitution-testament du Chef de l'Etat,
- condamne le recours systématique à la brutalité et répression comme moyen d'exercice du pouvoir,
- appelle encore une fois, toutes les forces démocratiques à l'Union sacrée autour des valeurs de la République et de la sauvegarde des acquis de la démocratie.
- invite les Ivoiriens à boycotter ce référendum qui n'en est pas et à vaquer à leurs activités le 30 octobre 2016 !

Pour le Front populaire Ivoirien
La Secrétaire Générale et Porte-parole
Agnès Monnet