lundi 24 octobre 2016 par Partis Politiques

Je suis venu vous exhorter à voter massivement le Oui, lors du référendum constitutionnel du 30 octobre prochain. Allons voter dans la paix et faisons-en sorte qu'il n'y ait pas de palabre , tel est le message que le délégué départemental du PDCI-RDA de Bongouanou, Ehouman Bernard, a livré aux populations de la sous-préfecture d'Assié-Koumassi. C'était le samedi 22 octobre, à Assié-Méakro, au cours du lancement de la campagne référendaire dans la sous-préfecture, qui s'est faite à travers une rencontre d'échanges avec des chefs de la tribu Assié et les populations de Assié-Méakro. Ehouman Bernard leur a expliqué les raisons pour lesquelles, elles doivent voter la nouvelle loi fondamentale proposée par le Président Alassane Ouattara. Et en sa qualité de premier responsable du parti d'Henri Konan Bédié dans le département, il a prioritairement basé son argumentaire sur les aspects ayant trait à son parti.
D'abord, a-t-il mentionné, cette nouvelle Constitution tient compte de certaines aspirations du PDCI-RDA. Et de rappelé que le dernier congrès de Pdci-Rda a recommandé la création d'un poste de vice-présidence de la République. Une disposition qui est clairement mentionné dans le texte qui est soumis à référendum. Ensuite, la loi sur le foncier rural votée à l'unanimité par les députés sous Henri Konan Bédié a été aussi inscrite dans cette constitution. Désormais, seuls les ivoiriens peuvent disposer de titre foncier. Enfin, Henri Konan Bédié, notre chef, s'était déjà proposé de créer un Sénat après l'an 2000. Un autre élément qui figure dans la Constitution qui va ouvrir les portes de la IIIe République. Pour le délégué départemental, les militants du Pdci-Rda de la sous-préfecture doivent au nom de la discipline du parti, se rendre aux urnes le dimanche matin et voter le " Oui", car le Président Henri Konan Bédié demande aux militants de son parti de voter pour l'adoption de cette nouvelle loi fondamentale. En plus de ces arguments, Ehouman Bernard a souligné que la nouvelle Constitution accorde une place de choix à la femme, ainsi qu'à la chefferie traditionnelle, qui est désormais constitutionnalisée.