lundi 24 octobre 2016 par LInfodrome

La ministre de l'Education nationale, Kandia Camara, a échangé, à nouveau, vendredi 21 octobre, à son cabinet à la Tour D de la cité administrative au Plateau, avec les acteurs syndicaux du préscolaire et du primaire public.

Pour le second round de son ''dialogue direct'' avec les syndicalistes de cet ordre d'enseignement, elle a plaidé pour la levée de la consigne de grève qui paralyse les cours dans plusieurs écoles du pays. Et ce suite à la crise relative au refus des cours de mercredi conformément à l'arrêté pris du 12 août portant relèvement du quantum horaire et instauration d'une demi-journée d'enseignement mercredi qui était jusque-là un jour non ouvré.
Pendant plus de trois heures (13h07-16h20), elle a joué la carte de l'apaisement. Si, au terme de la rencontre, rien n'a filtré, on peut toutefois avancer qu'elle a accouché d'une souris parce que la ministre de tutelle n'a pu faire plier les 14 leaders syndicaux réfractaires à sa réforme sur les 18  organisations conviées à la négociation. Mesmin Komoé et les 13 autres leaders des syndicats ''opposants'' ont campé sur leur position. Ils n'ont surtout pas satisfait à la demande de Kandia Camara de lancer un appel portant suspension de la grève.  Nous n'allons pas dire ce que le cabinet attend. Ce n'est pas la tutelle qui doit parler à notre place. Nous parlerons le moment venu , a fait savoir le secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) avant  de quitter les lieux avec ses camarades. ... suite de l'article sur LInfodrome