samedi 29 octobre 2016 par Jeune Afrique

26 localités visitées, quelque 520 agents déployés et des centaines de livrets et dépliants distribués : l'association Civis-Ci (Citoyens & Participation) sillonne la Côte d'Ivoire pour expliquer aux populations les enjeux du référendum sur la nouvelle Constitution avant le vote, dimanche 30 octobre. Interview avec Christophe Kouamé, le président de cette association.

Entre incompréhension des populations et politisation des débats, celui-ci décrit une ambiance de campagne particulière.

Jeune Afrique : Lorsque vous vous rendez sur le terrain pour expliquer le projet de nouvelle Constitution, que vous disent les électeurs rencontrés ?

Christophe Kouamé : Les populations en voie de paupérisation ne comprennent pas toujours l'intérêt de cette réforme. Pour elles, l'urgence est avant tout de faire en sorte qu'elles puissent manger tous les jours.

Certains ne comprennent pas non plus l'intérêt de créer un Sénat, de créer un poste de vice-président. Pour eux, cela coûtera de l'argent, ... suite de l'article sur Jeune Afrique