lundi 1 aout 2016 par Fraternité Matin

Le séminaire de réflexion de trois jours initié, à Dabou, par le Fond interprofessionnel solidarité hévéa (Fish) sur la mise en place de l'interprofession, a, connu son apothéose, le 30 juillet.

Des résolutions ont été prises à la suite des problèmes évoqués qui minent le secteur.Il s'agit d'améliorer la gouvernance de la filière en accroissant le rayonnement du Fish, appliquer l'ordonnance relative aux organisations interprofessionnelles agricoles, respecter son mode opératoire, constituer le collège de producteurs d'hévéa. A cela s'ajoute le rejet de l'Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d'Ivoire (Apromac), une faitière incapable de défendre les intérêts de toute la chaîne des valeurs de la filière hévéa.

Le président du Fish, l'ancien ministre, Lohoues Essoh Vincent, a loué l'initiative du Président Alassane Ouattara de créer, le 27 juillet, l'autorité de régulation des filières hévéa et palmier à huile qui pourra permettre de réguler les prix des produits et mettre fin à la souffrance des producteurs. Nous attendons la mise en place effective de cette structure pour évaluer son incidence sur les conditions de vie et travail des producteurs , s'est-il réjoui.

Les ponctions, un calvaire pour les producteurs.

Le président du Fish a expliqué que les ponctions faites sur le revenu des producteurs, par les usiniers traditionnels, sans leur consentement empirent leur situation, alors qu'ils produisent 70% du latex ivoirien. Selon lui, ceux-ci leur font payer les 5% que l'Etat leur impose sur leurs chiffres d'affaires.
En effet, ils fixent le prix d'achat du caoutchouc et imputent aux planteurs cette charge, à travers le paiement du quote-part investissement (49,15F/Kg), quote-part commercialisation (10F/kg), les frais financiers d'exploitation (5F/Kg). ... suite de l'article sur Fraternité Matin

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