vendredi 4 novembre 2016 par Jeune Afrique

La création du Sénat constitue l'un des points les plus critiqués de la réforme constitutionnelle en cours en Côte d'Ivoire. Pour ses détracteurs qui brandissent l'exemple du Sénégal, l'opinion publique africaine serait plutôt favorable à la suppression des chambres hautes au sein des parlements du continent. Qu'en est-il vraiment ? Réponse avec notre carte interactive.

Caisse de résonance, chambre budgétivore, institution inutile En Afrique et ailleurs dans le monde, le Sénat se retrouve bien souvent objet de controverse. À quoi sert-il ? Ne serait-il pas plus avantageux ? économiquement parlant ? pour le pays de le supprimer que de le garder ? N'est-il pas un luxe pour les démocraties africaines ? À chaque réforme constitutionnelle sur le continent, les mêmes questions reviennent.

En Côte d'Ivoire, le président Alassane Dramane Ouattara a opté pour la création d'une chambre haute du Parlement. Selon les dispositions du projet de la nouvelle Constitution, adoptée à 93,42% des suffrages exprimés à l'issue du référendum du 30 octobre, ce futur Sénat ivoirien sera composé, entre autres, d'anciens présidents d'institutions, d'anciens Premiers ministres et de personnalités aux compétences nationales, désignés par le chef de l'État. ... suite de l'article sur Jeune Afrique