mercredi 16 novembre 2016 par Notre Voie

Le PDCI se porte mal actuellement à Aboisso après la mise à l'écart du député Jérémie Alfred N'Gouan, directeur général des Cours Pigier, dans la course au parlement. Dans la région du Sud Comoé, en effet, le vieux parti a perdu presque tous les postes électifs aux législatives précédentes face à des candidats indépendants. Sur sept postes de député à pourvoir, le parti de Konan Bédié n'a obtenu que deux, à savoir la circonscription électorale d'Aboisso Commune et cMaféré et la circonscription électorale d'Aboisso sous-préfecture.
A Aboisso Commune particulièrement, le parti créé par Félix Houphouët-Boigny était sous perfusion et tenait grâce au député Jérémie N'Gouan qui en est le principal bailleur de fonds. C'est justement pour cela, qu'il a été proposé, le 30 juin dernier, à Krindjabo, par la délégation départementale comme cheval du parti aux législatives de décembre prochain.
Depuis le 30 juin, nous avons fait nos choix au terme de nos travaux. Nous avons proposé à la direction de notre parti les noms de Jérémie Alfred N'Gouan à Aboisso Commune, Aka Aouélé à Aboisso sous-préfecture et Maféré et le ministre des Mines et industrie, Jean-Claude Brou Kassi à Ayamé, Yaou et Bianouan. Les trois noms ont été confirmés par la direction du parti, explique Magloire Anouma Kouao, délégué départemental du PDCI, par ailleurs coordonnateur départemental du RHDP. Avant de poursuivre : Les candidatures sont analysées à un troisième niveau qui est le directoire. Je n'ai jamais pensé que la candidature de Jérémie N'Gouan pouvait être écartée. C'est le directoire qui décide. A ce niveau, je n'ai pas de commentaire à faire. Nous avons été informés dans les journaux. Je prends acte, a-t-il précisé.
Les mêmes décisions impopulaires et anti-démocratiques prises par Bédié et Ouattara en faveur du Premier ministre Daniel Kablan Duncan à Grand-Bassam, du directeur général du Port autonome d'Abidjan et actuel maire d'Adiaké, Hien Sié Yacouba et du député sortant de Tiapoum, Félix Famien Akatia Edoukou poussent actuellement les populations à la révolte dans ces localités. A Tiapoum, les militants du PDCI ne jurent que par le docteur Ahui Awanzi. A Adiaké et Etuéboué, les jeunes Bétibé disent non à un homme qui ne maitrise pas la langue et la tradition locales . A Grand-Bassam, on ne comprend pas la descente dans les arènes du Premier ministre Daniel Kabaln Duncan, au soir de sa carrière professionnelle et politique.


Sam K.D