jeudi 17 novembre 2016 par Jeune Afrique

Ils sont en colère et le font savoir. Des syndicats d'instituteurs ont entamé un mouvement social pour protester contre la réforme des rythmes scolaires et demander le paiement des rappels de solde, tout en protestant contre la réforme des retraites.

Si les enseignants ont suspendu leur mot d'ordre après le dialogue ouvert par le gouvernement, le syndicaliste Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD), explique que la fin définitive du mouvement sera conditionnée aux avancées obtenues lors des négociations avec le gouvernement, qui doivent commencer dans les jours à venir. Interview.

Jeune Afrique ? Pourquoi avoir lancé un appel à la grève ?

Mesmin Komoé ? Nous avons lancé un premier appel à la grève mi septembre pour protester contre la réforme des rythmes scolaires instituant les cours le mercredi. Cette réforme nous fait passer de 28 heures de cours hebdomadaires à 30 voire 32 heures pour les classes de CM2. C'est un rythme infernal au regard des effectifs.

Nous avons renouvelé l'appel à la grève début novembre pour réclamer le paiement de nos différents arriérés de salaires, et nous avons également rejoint le mouvement contre la réforme des retraites. Cette réforme fait que les fonctionnaires cotisent plus, travaillent plus longtemps, pendant que leur pension de retraite a été baissée de 30 à 50%. Ce n'est pas normal. ... suite de l'article sur Jeune Afrique