mercredi 23 novembre 2016 par Jeune Afrique

À l'issue d'un entretien avec son homologue français François Hollande à Paris, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré mardi ne "pas souhaiter" que de nouveaux pays africains quittent la Cour pénale internationale (CPI).

Ancien directeur du département Afrique du FMI, Alassane Dramane Ouattara a conservé un grand respect envers les institutions internationales. Depuis le perron de l'Élysée où il était invité par le président français François Hollande, le président ivoirien l'a une nouvelle fois prouvé mardi en s'exprimant en faveur du maintien de la Côte d'Ivoire au sein des États-membres de la Cour Pénale Internationale (CPI) : La Côte d'Ivoire ne quittera pas la CPI et je pense que la plupart des pays sont dans cette volonté .

Pas de risque d'effet domino selon ADO

Car au-delà du cas ivoirien, c'est la position des États africains vis-à-vis de la CPI qui pose actuellement question. En effet, trois d'entre eux se sont retirés du statut de Rome, instituant la CPI : l'Afrique du Sud et le Burundi en octobre, avant que la Gambie ne suive le mouvement en novembre. ... suite de l'article sur Jeune Afrique