vendredi 2 decembre 2016 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Des acteurs judiciaires ivoiriens ont recommandé, jeudi, à Abidjan à l'issue d'un Atelier organisé par le Ministère de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l'enfant, une définition claire du viol et de l'attentat à la pudeur dans les textes de lois pour une meilleure prise en charge des survivants de violences basées sur le genre (VBG), a constaté APA sur place.

A l'issue des travaux de cet atelier qui a duré deux jours, les participants ont recommandé de dénoncer systématiquement les faits de VBG à l'autorité judiciaire et d'introduire des modules de formation sur les VBG dans les écoles de formation , indique le rapport.

Ils ont également proposé de définir clairement le viol et l'attentat à la pudeur dans les textes de lois et de créer des centres intégrés pour la prise en charges des survivants de VBG ainsi que prendre en compte des personnes handicapées dans l'offre de services des plateformes .

Formaliser la présence de points focaux VBG dans les tribunaux, doter les commissariats et les tribunaux d'interprètes pour les handicapés sensoriels et renforcer les capacités des officiers de police sur le renseignement des mise en cause pour les assignations, figurent également au nombre des propositions.

Cet atelier, qui a bénéficié de l'appui technique et financier de Projustice et de l'ONU femme, s'inscrit dans le cadre de la campagne nationale visant à commémorer la 26ème édition des 16 jours d'Activisme contre les violences basées sur le genre.

Des représentants des ministères techniques, des Tribunaux d'Abidjan, du Tribunal militaire, de la Police Nationale, de l'Ordre des avocats et la chambre des huissiers, les Chefs traditionnels et Religieux, et certaines organisations de la société civile intervenant en la matière.

Cet atelier visait à contribuer au renforcement de la prise en charge judiciaire des survivants de Violences Basées sur le Genre (VBG).

LS/APA