lundi 5 decembre 2016 par Notre Voie

Le mausolée du célèbre artiste-chanteur, François Lougah dit Papa National, présente un décor peu reluisant comparé à la dimension de la star. Ce sont des herbes sauvages qui poussent comme des champignons, des sachets d'eau et des emballages de biscuits et de pain qui se laissent admirer par les usagers de la route, au sein et à proximité du mausolée de l'artiste qui a hissé haut la musique ivoirienne dans la sous-région et en occident. Ce monument bâtie par l'ancien directeur général du port de San-Pedro, l'ex-ministre Désiré Dallo, et qui était un repère pour les natifs de la ville de Lakota, est devenu une cachette pour les voyageurs en quête de toilette se soulager. Ces actes qui portent atteinte à la mémoire de l'illustre disparu sont posés au nez et à la barbe des hommes en tenue.
Les dépositaires de la culture à Lakota souhaitent alors que le ministre de la Culture et de la Francophonie pense à rendre sacrées les dernières demeures des artistes sur l'ensemble du territoire national, à commencer par celle de Lougah François. Selon eux, les tombes des figures emblématiques de la musique ivoirienne peuvent contribuer au développement culturel de la Côte d'Ivoire si on en fait des sites touristes. Pour rappel, François Lougah, de son vrai nom Dago Lougah, est né le 22 juin 1942. Il s'est éteint à l'âge de 55 ans puis inhumé en décembre 1997.


Doumbia Namory
Correspondant permanent