vendredi 5 aout 2016 par Jeune Afrique

Le groupe minier britannique a enregistré une nette progression de son résultat net durant le premier semestre 2016, grâce à une percée de sa production au Mali. En revanche, son premier gisement minier africain, Kibali en RD Congo, reste en-dessous de ses capacités.

Mali : un rapport conteste les exonérations accordées aux miniers
Randgold annonce un bénéfice net de 189 millions de dollars en 2015
Durant les six premiers mois de cette année, les ventes d'or de Randgold Ressources sont restées stables, rapportant 700,2 millions de dollars, contre 699,4 millions de dollars durant le premier semestre 2015, selon ses résultats prévisionnels, publiés ce jeudi 04 août. Son bénéfice est en revanche en hausse : +11 % à 122,64 millions de dollars.

Cette performance tient en grande partie à réduction des coûts en liquidités du groupe minier, présent au Mali, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et en RD Congo. Ils sont en recul de -12 millions de dollars au premier semestre 2016, par rapport à la même période l'an dernier.

Les résultats globaux du groupe minier dirigé par le sud-africain Mark Bristow voilent toutefois des performances très contrastées à travers ses filiales sur le continent.

Rangold a connu un premier semestre particulièrement fructueux sur le complexe de Loulo-Gonkoto (réserves de 8 millions d'onces d'or), dans l'extrême sud-est du Mali.

La production de cette filiale a atteint 342 744 onces d'or (+20,17 % sur un an). Les ventes tirées de ce complexe minier (détenu à 80 par Randgold) ont atteint 416,95 millions de dollars (+20,14 %), tandis que les coûts décaissés chutaient à 599 dollars par once d'or (-17,72 %), soit dans la limite basse de la fourchette de coût prévue par le groupe en 2015 (590-630 dollars par once).

Recul de la production en Côte d'Ivoire et en RD Congo

La contreperformance la plus marquée a été enregistrée en République démocratique du Congo, à Kibali (11 millions d'onces d'or en réserves).

La mine détenue à 45 % par Randgold (le reliquat revenant à Anglogold Ashanti et au secteur public national) a vu sa production en recul, en raison des difficultés inhérentes à la récupération et à la dilution de flux de minerais aux teneurs en or différentes , explique le groupe minier dans son rapport.
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