Le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville est miné par des pratiques illicites qui étouffent son fonctionnement normal et créent des désagréments aux usagers.
Cette situation qui avait pignon sur rue a fait réagir les forces de l'ordre, en l'occurrence la gendarmerie nationale qui, depuis le vendredi 5 juillet 2016 a investi les locaux de cet hôpital de référence pour démanteler tous les réseaux de trafic, à savoir celui des poches de sang et produits sanguins, et de documents administratifs de santé de patients.
Comme nous rapportent des sources sécuritaires, tout part du jeudi 4 août 2016 où celui que presque tout le Chu surnomme  capi  délivre un document aux parents d'un patient qui comporterait des anomalies graves. L'un des parents qui est du corps médical les relève. Ce qui met en rogne ''capi''. Le lendemain, le même ''capi'' entre en conflit ouvert avec un médecin qui, de peur d'être sanctionné, au regard des entrées de ''capi'' revoit ses prétentions à la baisse. Ce même vendredi, alors qu'un officier de gendarmerie est en  visite chez un parent interné au Chu, ''capi'' qui a accès à tous les services est de passage. Les connaissances de l'officier qui se plient en quatre pour présenter leurs civilités à l'homme de la maréchaussée profitent pour lui présenter le ''capi''. Il fait le garde-à -vous ordinaire, avant de serrer vigoureusement la main  de l'officier.   ... suite de l'article sur Soir Info