jeudi 18 aout 2016 par L'intelligent d'Abidjan

En marge de la signature de l'accord ??Open Skies ?' Fernand K. Amani, Directeur de Transport aérien à l'Autorité nationale à l'aviation civique (ANAC) s'est confié à l'IA

Quel sentiment vous anime après la signature de l'accord ??Open skies ?
A travers cette signature, notre pays va s'ouvrir de grands avantages vers ce grand pays que nous connaissons. Évidemment, c'est un accord particulier. Comme son nom l'indique, Open Skies , c'est-à-dire un accord complètement libéralisé qui permettra de transporter les voyageurs, les colis entre la Côte d'Ivoire et les Etats-Unis en ligne directe.

Les voyageurs et les colis seront transportés en ligne directe. Une nouveauté en Côte d'Ivoire ?
Bien sûr, c'est vraiment une nouveauté. Nos autorités nous ont instruits pour que nous puissions arriver à ce stade. Nos ambassadeurs et les Etats-Unis ont compris l'importance de cet accord, donc aujourd'hui, c'est une satisfaction pour nous de pouvoir faire la ligne directe entre la Côte-d'Ivoire et les Etats-Unis d'Amérique.
C'est vrai, nous pouvons dire que c'est une satisfaction pour les Ivoiriens de voir la signature de cet accord, mais les Ivoiriens attendent aussi sa mise en application effective.

Quand est-ce qu'un Ivoirien pourrait-il aller aux Etats-Unis directement à partir d'Abidjan ?
Je vais vous rassurer que les plus hautes autorités ont déjà pris des initiatives importantes dans ce sens. Donc, on ne va pas attendre très longtemps parce que des mesures sont prises.

Qu'est-ce que l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny gagne en signant cet accord ?
Il faut retenir que cette signature va renforcer nos secteurs d'activités. C'est un point de plus que la Côte d'Ivoire gagne. Et nous sommes fiers de travailler avec Monsieur Sidibé Lamine, secrétaire général de l'Anac, qui a mis tout en ?uvre pour qu'aujourd'hui nous soyons certifiés par l'Administration d'Aviation Civile Américaine. Alors aujourd'hui, nous avons réalisé beaucoup de performances, donc nous n'avons aucun problème. L'accord qui a été signé en 1978 n'a pas été véritablement exploité, mais cette fois, nous avons des assurances que la nouvelle signature sera très bientôt exploitée.

T.Z