mardi 30 aout 2016 par AFP

Libreville - Le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a dénoncé des "ingérences multiples", visant la France et la Côte d'Ivoire, où un conseiller du président a été limogé mardi, alors que le Gabon est suspendu à l'annonce du résultat de l'élection
présidentielle.
"Il y a des ingérences étrangères multiples, d'abord en France (ndlr: l'ancienne puissance coloniale)", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse au siège de Gabon Télévision, pointant aussi du doigt la Côte d'Ivoire.
Il a notamment accusé Mamadi Diané, "conseiller du président de la République de Côte d'Ivoire" Alassane Ouattara, de comploter avec Jean Ping, candidat et principal opposant du président gabonais Ali Bongo, pour "faire démissionner des membres de la commission électorale (Cénap) par corruption".
La réaction ne s'est pas fait attendre à Abidjan où la présidence a annoncé avoir limogé le conseiller en question.
"Suite aux informations relatives à l'ingérence de M. Mamadi Diané dans le processus électoral de la République soeur du Gabon, il est mis fin à ses fonctions de Conseiller spécial à la Présidence de la République de Côte d'Ivoire, à compter de ce jour", selon un communiqué de la présidence ivoirienne.
"La Présidence de la République condamne cet acte d'ingérence et rassure les autorités et le peuple gabonais qu'elle tient au strict respect de la souveraineté de la République gabonaise. La Présidence de la République de Côte d'Ivoire réaffirme sa ferme volonté de tout mettre en oeuvre pour continuer à préserver les liens d'amitié et de fraternité qui ont toujours existé entre les deux pays", poursuit le texte. ... suite de l'article sur AFP