mercredi 31 aout 2016 par RFI

Le Gabon est toujours dans l'attente des résultats de la présidentielle du 27 août. Mais depuis trois jours, les deux principaux camps, celui du chef de l'Etat sortant Ali Bongo et de son opposant Jean Ping, se livrent une guerre de communication. Mardi 30 août, une nouvelle polémique a éclaté, poussant le président de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, à limoger l'un de ses conseillers.

Mardi, le ministre gabonais de la Communication a tourné ses attaques vers l'étranger. Il a lié Jean Ping à des possibles tentatives de déstabilisation venues notamment de France et de Côte d'Ivoire. Alain-Claude Bilie-By-Nze a affirmé avoir des preuves irréfutables mettant en cause l'opposant gabonais et Mamadi Diané, un conseiller du président ivoirien Alassane Ouattara.

Un complot qui aurait visé à corrompre trois membres de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) pour qu'ils démissionnent. Jean Ping apparaît ici comme l'objet et l'instigateur d'une déstabilisation menaçant le processus démocratique engagé. Par souci d'apaisement, après le rendu des résultats, nous transmettrons ces éléments aux autorités judiciaires nationales et aux instances internationales , a déclaré le ministre. ... suite de l'article sur RFI