mercredi 31 aout 2016 par Agence Gabonaise de Presse

LIBREVILLE - Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By-Nzé a dévoilé et dénoncé mardi dans une déclaration, les actes d'ingérences étrangères venant de la France et la Côte d'Ivoire dans l'objectif de perturber l'élection présidentielle.

Dans sa déclaration devant les journalistes de la presse nationale et internationale, le porte-parole du gouvernement gabonais a d'abord évoqué les actes d'ingérences orchestrés en France par l'avocat de la s?ur cadette du président Ali Bongo Ondimba, maître Moutet qui a organisé une conférence de presse au cours de laquelle il aurait brandi des procès-verbaux du scrutin présidentiel du 27 août dernier.

Tout en établissant un lien entre ces man?uvres de déstabilisation, le journaliste français Pierre Péan et l'avocat français, Robert Bourgi et les réseaux Françafrique , le gouvernement gabonais affirme que ces documents sont faux puisque les résultats officiels ne sont pas encore donnés par la commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), seule organe habilité à livrer les résultats.

Nous rappelons que les seuls résultats officiels sont ceux de la CENAP. Mais notre observation est que dans ce processus électoral, il y a une ingérence étrangère multiple. En France : celle d'un avocat, maître Moutet, qui vient de donner une conférence de presse violant sa prestation de serment d'avocat. Un avocat doit respecter les lois, les institutions et la constitution. Cet avocat fait preuve de collusion puisqu'il a pour client la s?ur du président de la République, Onaïda Bongo Ondimba et Jean Ping qui ?uvrent tous les deux au dépouillement du Gabon. Il y a ensuite une convergence : l'avocat de maître Moutet est maître Bourdon, avocat lui-même de l'association SURVIE. La même association qui a porté son soutien à Jean Ping. Ce Bourdon qui est de cette Françafrique chère à Bourgi et à Péan et à ses réseaux de déstabilisation, les papys racketteurs de la FrançafriqueMaître Moutet déstabilise notre démocratie et bafoue notre souveraineté nationale, le vote des Gabonais, le travail de la CENAP en lisant en conférence de presse à Paris, avant que les résultats soient rendus publics et soient officiels des procès-verbaux soi-disant de la CENAP. Ces documents ne sont pas des originaux , a-t-il démontré.

Pour le gouvernement gabonais, il est inacceptable que depuis Paris, un avocat français, vienne porter atteinte à la sécurité du pays en ce sens que ceci constitue une violation de notre code électoral du fait que seule la CENAP est habilitée à collecter, consolider, vérifier, valider les données électorales.

S'agissant de l'ingérence de la Côte d'ivoire, le gouvernement gabonais dit avoir découvert une collusion entre le candidat Jean Ping et Mamadi Diane, un conseiller du président de la République ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara, pour la déstabilisation du Gabon dont l'objectif était de faire démissionner les membres de la CENAP. ... suite de l'article sur Autre presse

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