samedi 7 janvier 2017 par Jeune Afrique

Des tirs ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi à Bouaké. Ce vendredi, des hommes en armes bloquent les accès situés au nord et au sud de la ville. Des coups de feu ont aussi été entendus à Korhogo et Daloa en fin de matinée.

Les premiers tirs ont résonné vers 1h30 du matin vendredi 6 janvier, dans plusieurs camps militaires de Bouaké selon des sources sur place contactées par Jeune Afrique.

Puis le mouvement s'est propagé à la préfecture de police et à des commissariats de la deuxième ville de Côte d'Ivoire. Les militaires se sont emparé d'armes et de véhicules, avant de se déployer sur les corridors Nord et Sud menant à Bouaké, relatent les mêmes sources. Selon un habitant, un hélicoptère de l'ONUCI a survolé deux fois la ville dans la matinée.

L'identité des éléments impliqués reste floue. Des autorités militaires officielles évoquent d'anciens soldats démobilisés. Ce que confirme une source militaire à Reuters. La ville est sous le contrôle d'anciens [soldats] , selon elle. Certains militaires évoquent, de leur côté, des éléments du 3e bataillon d'infanterie des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) à Bouaké. ... suite de l'article sur Jeune Afrique