mardi 10 janvier 2017 par Notre Voie

Vous voyez, aujourd'hui, dans nos principales villes, partout des magasins qui sont en train d'être construits par les Indiens. Si on n'organise pas notre filière, c'est quelqu'un d'autre qui le fera à notre place. La filière anacarde est un peu mélangée. La flambée, la fluctuation des prix, c'est nous les acheteurs notre faute. Quand on nous dit d'acheter par exemple à 200 FCFA, on ne respecte jamais ce prix. L'année passée, on a fixé le prix mais personne n'a respecté cela. On n'a ajouté 10f, 100f et on a atteint presque 1000f parce que l'autre veut gagner plus. De grâce, cette année, on demande aux acheteurs de respecter le prix fixé par l'Etat. Disons à nos pisteurs de ne pas augmenter ce que l'Etat a fixé et aussi de ne pas acheter les produits mouillés. Là, on aura la qualité, chacun aura son bénéfice, a accusé Coulibaly Brahima, acheteur de noix de cajou à Korhogo, jeudi dernier, à l'hôtel de ville de Katiola, à l'occasion de la tournée nationale de sensibilisation et d'explication sur la nécessité de la création de la Fédération nationale des acheteurs et coopératives d'anacarde de Côte d'Ivoire (FENACA-CI).
Nous sommes venus informer les acheteurs de la formation de la fédération et leur dire les objectifs que nous nous sommes assignées. Nous voulons faire en sorte que nous soyons mieux vus, faire en sorte que les décisions qui sont prises par le Conseil coton-anacarde soient respectées. Nous volons également faire en sorte que les acheteurs qui sont en notre sein et qui sèment le désordre soient mis de côté. C'est un métier, qu'on ne se lève pas un matin pour dire que je suis acheteur, soyons conscients en le faisant. Pour cette année, nous disons au Conseil coton-anacarde que les résolutions qui seront arrêtées pour la campagne 2017 sur l'ensemble du territoire seront respectées, a expliqué le président de la Fédération nationale des acheteurs et coopératives d'anacardes de Côte d'Ivoire Koné Djakaridja. Sa tournée devrait durer 5 jours puisqu'elle prendra fin mardi, à Dianra, après les villes de Bouaké, de Bondoukou, Séguéla et de Mankono.

Adama KOUAKOU
Correspondant
permanent Bouaké