mardi 10 janvier 2017 par Politik Afrique

La grève de cinq jours entamée par les fonctionnaires ivoiriens le 9 janvier 2017 coïncide avec l'attente d'un nouveau gouvernement en Côte d'Ivoire. Pour Zadi Gnagna, porte-parole de la plateforme nationale des fonctionnaires, il appartient à Alassane Ouattara de prendre les choses en main.

C'est le statut quo, deux jours après la mise à exécution du mot d'ordre de grève des fonctionnaires ivoiriens. Aucune discussion, aucune avancée. L'école, les structures sanitaires et l'administration sont toujours au ralenti. Annoncée depuis le 21 novembre 2016, la date de la grève coïncide avec l'attente d'un nouveau gouvernement dans le pays et les lendemains d'une contestation militaire.

Les coïncidences ne sont pas de notre fait. Si le gouvernement est dissout, la présidence de la République n'est pas dissoute. Le président Alassane Ouattara est là. Il a réagi promptement aux revendications des militaires. Nous pensons qu'en sa qualité de chef suprême de l'administration, il peut régler nos revendications. Nos regards sont tournés vers le président de la République , indique Zadi Gnagna, porte parole de la plateforme nationale des fonctionnaires, qui a appelé à une grève de cinq jours à compter du 9 janvier 2017.

Du côté du ministère ivoirien de la Fonction publique, on s'évertue à gérer les affaires courantes . Une source sur place invite les grévistes à s'en tenir à la dernière sortie du ministre Pascal Abinan Kouakou. Laquelle sortie recommandait aux grévistes de surseoir au mot d'ordre pour prendre part à un forum à Grand-Bassam.

Le gouvernement étant dissout, les ministres gèrent les affaires courantes, donc pas de prises de décisions en ce moment. Seule la sortie du ministre de la dernière fois reste en vigueur. D'ici à mercredi, on verra , note l'interlocuteur de Politikafrique.info.

La plateforme de 66 syndicats de fonctionnaires réclame la révision des dispositions jugées antisociales de l'ordonnance de 2012 relative à la retraite, le paiement du stock de 240 milliards FCFA d'arriérés dus aux fonctionnaires, l'intégration des agents journaliers à la Fonction publique et le respect des libertés syndicales.

Nesmon De Laure
Source : politikafrique.info

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