mardi 17 janvier 2017 par LInfodrome

Deux études récentes, menées in vivo chez des souris, suggèrent que les cellules cancéreuses du sein sont capables de se propager à partir d'une tumeur naissante beaucoup plus tôt que ce que l'on ne croyait. Elles seraient également plus à même que les cellules migrantes ultérieures à former des métastases potentiellement mortelles sur des sites lointains comme le cerveau et les os.

Cette découverte offrirait la première explication moléculaire de la façon dont cette propagation précoce s'opère et pourquoi détection et traitement précoces ne parviennent pas toujours à prévenir les décès par cancer. Ces études, publiées dans la revue Nature, ont été menées par des chercheurs de l' Icahn School of Medicine at Mount Sinai de New York, et par une équipe de l'Université de Regensburg en Allemagne, ayant déjà publié sur le sujet des métastases. Ils ont constaté chez des souris qu'au moins 80% des métastases s'étaient précocement disséminées à partir de la tumeur primaire. Des études antérieures, chez l'homme, avec comparaison du caryotype et du phénotype des cellules primaires et circulantes viennent corroborer la transposition de ces résultats chez l'homme. ... suite de l'article sur LInfodrome