Vingt-cinq pays africains participent au Salon international de la sécurité et de la défense, dénommé ShieldAfrica, qui s'est ouvert mardi à Abidjan, qui vise à apporter des réponses aux défis sécuritaires auxquels fait face le continent, notamment en matière de lutte contre le terrorisme.

Le Salon accueille cette année 25 pays africains à savoir 10 de l'Afrique de l'Ouest (Niger, Mali et Burkina notamment), deux du Maghreb (Algérie, Maroc), 11 de l'Afrique Centrale (Cameroun, Centrafrique et Rwanda, entre autres), l'Afrique du Sud et les Comores.

ShieldAfrica offre aux pays africains des moyens de défense pour assurer la sécurité nécessaire au développement économique, rétablir et maintenir la paix, mais aussi assurer la sécurité des villes.

Hamadou Dicko, membre de la délégation du Burkina Faso, confie "qu'ils sont venus à ce salon pour rencontrer des partenaires, voir les évolutions technologiques, juger du matériel qui convient à leurs pays pour la lutte contre le terrorisme".

Abdoul Aziz Mangané, opérateur économique malien "venu sur autorisation de l'Etat du Mali pour "acheter des gaz lacrymogènes (qu'il revendra) avec un fournisseur Français", dit être "satisfait de l'avancée de la technologie qui permet d'assurer la sécurité et la défense de l'Afrique".

ShieldAfrica en est à sa quatrième édition, la première ayant eu lieu en 2013. En 2015, Libreville, la capitale gabonaise, a accueilli 45 exposants et 2.000 visiteurs.

Abidjan, capitale économique ivoirienne, accueille cette année 130 exposants dont 25 pays africains, et attend 2.000 visiteurs.

HAN