mardi 31 janvier 2017 par Notre Voie

Nous pouvons déjà dire qu'en certains points, nous sommes en phase avec ce qu'a dit le président du Front populaire ivoirien, M. Pascal Affi N'guessan. La question de l'impunité en Côte d'Ivoire, la question de la justice. Et partant de la justice, nous parlons aussi de la réconciliation nationale. Ces propos ont tenus par Kouamé Adjoumani, président de la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme qui a reçu, hier, au siège de son organisation, Pascal Affi N'Guessan qui conduisait une délégation de l'Alliance des forces démocratiques de Côte d'Ivoire.
Le président de la Lidho a apprécié, à sa juste valeur, la démarche du président du FPI et a promis à son hôte de réunir, dans les brefs délais, son équipe que compte tenu de la pertinence des questions qui ont été soumises. Nous avons salué la démarche que nous avons trouvé opportune. Nous avons senti que les questions qui ont été soulevées par le FPI dénotent d'une démarche de cohésion sociale. Donc la Lidho se réunira le mercredi prochain, pour analyser ces questions et donner sa position , a-t-il soutenu.
Kouamé Adjoumani a fait remarquer que la Lidho est une organisation de défense des droits de l'Homme. Par conséquent, a-t-il affirmé, tout ce qui concourt à l'impunité n'est pas négociable. Et d'indiquer qu'il y a des procès en cours et des prisonniers etc. Nous pensons qu'à ce niveau, nous sommes en phase et nous allons continuer de travailler là-dessus, a dit le président Kouamé Adjoumani.
Nous sommes en campagne pour promouvoir l'idée de la réconciliation nationale et les moyens pour que la Côte d'Ivoire retrouve la paix et la stabilité afin que la gouvernance du pays soit faite dans l'intérêt de tout le monde. Comme vous le savez, après avoir analysé la situation nationale, nous avons proposé que la Côte d'Ivoire aille vers un gouvernement d'union nationale et de transition pour que l'intérêt de tous les Ivoiriens soit pris en compte. Evidemment, une telle idée ne peut prospérer que si nous la faisons partager par le plus grand nombre. Donc dans le cadre de la promotion de cette idée, nous avons rencontré la Ligue ivoirienne des droits de l'Homme (Lidho) qui, comme vous le savez, est engagée dans la défense des droits de l'homme. Nous savons que ce n'est que dans un gouvernement démocratique ouvert et préoccupé par la question des libertés que les droits de l'Homme peuvent être préservés et sauvegardés. Donc il était tout à fait normal que nous venions échanger avec nos amis de la Lidho, leur faire partager notre analyse et nos propositions , a confié le président Pascal Affi N'Guessan après la rencontre.

Une correspondance
particulière d'Eddie Ané