mercredi 1 mars 2017 par LInfodrome

Ancien secrétaire à l'organisation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), sous Charles Blé Goudé, Doumbia Major vit en exil à Paris, depuis 17 ans. Actuellement président du Congrès panafricain pour le renouveau (Cpr), mouvement politique qu'il a mis sur pied, cet ancien leader syndical, que nous avons joint via facebook, rompt le silence sur son exil, son retour au pays et les événements marquant de l'actualité en Côte d'Ivoire.



Quelle est l'actualité de Doumbia Major présentement ?

Je suis en exil, depuis octobre 2000. Je suis venu en France après un détour en Afrique de l'ouest. J'ai fait des études dans divers domaines, en ingénierie du développement, en communication politique et un doctorat en Science du langage des discours politiques et médiatiques. Après j'ai décidé de m'engager dans l'entrepreneuriat au Congo. C'est là-bas qu'on m'a arrêté.

Justement, parlons-en. Qu'est ce qui a motivé cette arrestation ?

On dit que je suis venu déstabiliser le Congo et que j'étais réputé pour recruter des mercenaires pour tuer Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Lorsque j'ai été pris, c'est ce qui a barré la ''Une'' de certains journaux. Moi, je suis chef d'entreprise, je travaille avec un autre groupe international. J'ai fait une série de formation dans divers domaines pratiques comme l'éducation, la santé, les affaires, l'enseignement au plus haut niveau, etc. Vous le constatez, j'ai essayé, pendant ces 17 ans, de faire le tour de nombreux domaines en rapport avec la gestion de la cité pour me forger une expérience pratique et concrète pour venir servir ma nation.


Autant d'expériences que vous devriez être en train de mettre au service de votre pays ? ... suite de l'article sur LInfodrome