jeudi 2 mars 2017 par AIP

Entre 20 et 30% des budgets des communes de Côte d'Ivoire sont non seulement alloués aux investissements, mais en plus, ces investissements ne répondent pas toujours aux besoins des populations, a indiqué jeudi à Gagnoa, Kouakou Kouassi Martin, assistant chef au projet d'accès à l'information et à l'animation portant sur la redevabilité sociale.

Selon M. Kouakou, ces investissements sont réalisés selon les v?ux et désirs des maires.

Le projet d'accès à l'information et à l'animation portant sur la redevabilité sociale est de promouvoir le budget participatif, en commençant par l'animation des fora communautaires au cours desquels les populations identifieront leurs besoins prioritaires, les exposeront aux maires dans un plaidoyer, à charge pour les élus de les insérer dans les programmes triennaux, de sorte à ne satisfaire que les besoins des populations, malgré la modicité des moyens, a indiqué Kouakou Kouassi.

Il a expliqué que c'est au vu d'un constat lors d'une étude menée par l'association Jekawili et la fondation Akwaba auprès des communes de Côte d'Ivoire que sur financement de l'Union européenne, 30 leaders d'opinions sont formés dans dix communes de Côte d'Ivoire dont Gagnoa, afin d'aider à appliquer la gouvernance locale par la fiche d'évaluation communautaire, la budgétisation sensible au genre ainsi que le budget participatif.

La redevabilité sociale est le devoir des autorités locales de rendre compte et donner aux populations les résultats de leurs actions. Les élus travaillent pour les populations qui sont des détenteurs de droits tandis que les élus constituent des détenteurs de devoirs, a fait savoir l'assistant-chef au projet.


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