vendredi 3 mars 2017 par RFI

En Côte d'Ivoire, l'audition des dix accusés du procès des disparus du Novotel s'est achevée ce jeudi 2 mars. Ces hommes, militaires ou miliciens fidèles à l'ancien président Laurent Gbagbo, sont accusés d'avoir enlevé quatre hommes, dont deux Français, dans un hôtel abidjanais en pleine crise post-électorale et de les avoir tués au palais présidentiel. Des inculpés qui jeudi après-midi ont fait face à la juge d'instruction française qui a mené conjointement l'enquête pendant six ans avec une cons?ur ivoirienne. Citée comme témoin par les parties civiles, la magistrate a versé de nouvelles pièces au dossier, mettant en difficulté la thèse de la défense.

Saisie quelques jours seulement après la mort des quatre otages dans la cour de la présidence ivoirienne, Patricia Simon était à Abidjan pour mener l'enquête moins d'un mois plus tard, dès la fin avril 2011. Pendant plusieurs années, aux côtés d'une magistrate ivoirienne, la juge française a suivi les fouilles dans la lagune, organisé une reconstitution, écouter des témoins. ... suite de l'article sur RFI