mercredi 15 mars 2017 par Fraternité Matin

Selon Mamadou Sangafowa Coulibaly, le chocolat n'a de la valeur que grâce au producteur de cacao.

Faire en sorte que les spéculations ne continuent pas d'engranger du profit au détriment des producteurs de cacao, chercher dès maintenant à stimuler la demande mondiale, surtout que certains pays émergents (l'Inde et la Chine) deviennent de plus en plus de grands consommateurs du cacao. Ce sont quelques-uns des défis du gouvernement que le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Mamadou Sangafowa Coulibaly , a bien voulu partager, ce mardi 14 mars, avec le vice-ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche de l'Equateur et aussi président du Conseil international du cacao (Luis Valverde), lors d'une audience accordée à son cabinet, à Abidjan Plateau en compagnie de ses collaborateurs et du Conseil café-cacao.

Selon Mamadou Sangafowa Coulibaly, le chocolat n'a de la valeur que grâce au producteur de cacao. C'est pourquoi, soutient-il, le Président de la République Alassane Ouattara a souhaité que 60% du prix Caf puisse au minimum revenir aux producteurs. Si le Président de la République n'avait pas pris cette décision, beaucoup de vergers auraient été abandonnés , explique le ministre. Invitant, de ce fait, l'Organisation internationale du cacao (Icco) à regarder de près le problème de la demande mondiale en vue de trouver des mécanismes pour la stimuler. Pour ce faire, s'il faut adapter les accords de coopérations au 51 pays membres de l'Icco, le problème de la chaîne de valeur, pour le ministre Sangafowa, demeure une question essentielle. Car, si cette question est convenablement abordée, nous pays producteurs, nous pourront réfléchir à une agriculture maîtrisée qui ira jusqu'à la transformation , ajoutant par ailleurs que le fait que le siège de l'Organisation mondiale du cacao (Icco) soit dans le pays le plus grand producteur de cacao est le prestige conféré à la Côte d'Ivoire. Cette vision cadre avec celle du Chef de l'Etat qui veut que le producteur soit de plus en plus au c?ur de la politique commerciale du cacao , a indiqué le ministre de l'Agriculture et du développement rural. ... suite de l'article sur Fraternité Matin