mercredi 15 mars 2017 par Fraternité Matin

Ouvert le 7 mars à l'hôtel des Parlementaires de Yamoussoukro, l'atelier de formation des journalistes a pris fin le 10 mars.

On le sait, les relations entre les forces de sécurité et les journalistes sont souvent conflictuelles, en raison de la spécificité des missions de chaque entité. L'Unesco dont la mission est de veiller à la liberté de la presse, le Pnud ainsi que le Secrétariat du Conseil national de sécurité (Scns) ont décidé de changer cette donne en organisant à Yamoussoukro, un atelier sur le rôle des médias dans le contrôle démocratique du secteur de la sécurité .

Ce temps d'échanges qui s'est tenu du 7 au 10 mars, à l'hôtel des parlementaires, a permis de donner aux journalistes, une connaissance pratique du secteur de la sécurité en vue de leur permettre de mieux comprendre leur rôle en tant qu'acteurs de contrôle informel de la gouvernance et du processus de réforme dudit secteur.

Animée par une cinquantaine de journalistes, cette rencontre a eu le mérite de mettre en évidence les objectifs divergents des deux entités et donc de permettre à chacune de comprendre que les médias et la sécurité peuvent avoir une collaboration pacifique. À condition que chaque entité respecte les exigences professionnelles de l'autre.

Selon les organisateurs, le journaliste a pour mission de donner des informations aux populations et veiller, de ce fait, à la bonne gouvernance, alors que la sécurité, en tant que grande muette, a pour souci de geler les informations, au nom du secret d'État ou du secret de défense . ... suite de l'article sur Fraternité Matin