vendredi 17 mars 2017 par Notre Voie

Les militants FPI de la fédération de Daloa ont exprimé leur compassion à Batizan Christmaidé, chargé de l'organisation et de la mobilisation des militants dans la section de Lobia 2, commune de Daloa. C'était lors des obsèques de sa mère, décédée le 25 octobre 2002 au Chr de Daloa des suites de violences physiques et de viol. Selon Batizan Christmaidé, sa mère était une militante engagée de l'Organisation des femmes du FPI à Lobia 2. Toutefois, elle a eu beaucoup de mal à recevoir des soins conséquents pour recouvrer la santé, faute d'argent. Faut-il le rappeler, durant cette période, la rébellion venait de faire son éclosion. Et ses animateurs violaient filles et femmes, et volaient impunément. Sa vie a pris fin dans la plus grande joie malgré les conditions tristes de sa mort. Nous n'allons jamais l'oublier, promet la famille de Batizan Christmaidé.
Pour elle, un sentiment général et d'angoisse et d'insécurité pèse sur la société ivoirienne. Une société qui doute d'elle-même et de ses gouvernants. La pauvreté, elle, submerge le peuple et se mesure à l'érosion du pouvoir d'achat des ménages. Quand on y ajoute les emprisonnements en cascade des partisans du président Gbagbo, les licenciements massifs et le chômage qui s'étant, il est clair qu'il ne fait plus bon vivre dans ce pays. D'ailleurs, la situation est si dramatique que beaucoup d'Ivoiriens, pour échapper à la misère, prennent la mer avec tous les risques de noyade que cela comporte. Et Daloa est le berceau de l'immigration clandestine en Côte d'Ivoire.

Eustache GOORE BI