lundi 20 mars 2017 par Abidjan.net

Au terme de la tournée qu'elle a entreprise dans les régions de l'Indénié-Djuablin, du Gontougo et du Bounkani, une mission du Conseil Coton-Anacarde conduite par son Directeur Général, le Docteur Adama Coulibaly a offert, le 18 mars dernier à Bondoukou, 10 motos à la Brigade de sécurisation du l'Ouest (BSO) et 4 à la compagnie territoriale de la Gendarmerie.

Le DG du Conseil Coton-Anacarde, Adama Coulibaly a expliqué que cette action s'inscrit dans la politique générale de lutte contre la fuite des produits vers les pays voisins. En faisant ces dons, le Conseil Coton-Anacarde veut appuyer les actions des forces de sécurité notamment l'armée et la Gendarmerie dans la lutte contre la fuite des produits, une menace véritable sur la production nationale et pour l'économie ivoirienne.

Que se soit dans les départements d'Agnibilékrou, Transua, Tanda, Bouna et Bondoukou, le Dr Adama Coulibaly a exhorté le corps préfectoral, les chefs traditionnels, les guides religieux, les forces de sécurité, les Comités de veille, les Autorités locales et l'ensemble des Acteurs de la filière Anacarde dans ces régions, à se mobiliser pour lutter contre la fuite des produits vers les pays voisins. Cette pratique, selon le DG du Conseil Coton-Anacarde, a pour conséquences la diminution de la production nationale, mettant ainsi en cause le leadership mondial du pays. Mais surtout, elle affecte la durabilité de la filière et constitue un manque à gagner pour l'Etat de Côte d'Ivoire.

En réponse aux propos du Dr Adama Coulibaly, le Corps préfectoral, les forces de sécurité, les Comités de veille, les associations de producteurs se sont tous engagés à lutter contre cette pratique qui constitue une gangrène pour cette filière prometteuse. Quant aux acteurs de la filière Anacarde dans ces régions, ils ont plaidé pour la réhabilitation des routes et pistes afin faciliter le transfert des produits des zones de production vers les centres de commercialisation.

Cette mission du Conseil Coton-Anacarde qui s'est déroulée du 13 au 18 mars dernier, avait pour objectif principal d'une part de déterminer en concertation avec les partenaires, les mesures et actions additionnelles ou complémentaires à conduire pour créer les conditions du bon déroulement de la campagne 2017, et d'autre part à sensibiliser sur le phénomène de la fuite des produits.

Pour rappel, à l'issue du Conseil des ministres le 15 février 2017, le Gouvernement a fixé le prix minimum bord champ du kg de noix de cajou à 440F CFA, en hausse comparativement à celui de la campagne 2016 qui était de 350F CFA. Et le Prix minimum magasins intérieur à 465F CFA, quand celui magasins portuaires est de 524F CFA.



Elisée B.