vendredi 24 mars 2017 par Le Quotidien d'Abidjan

Former et sensibiliser les journalistes à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. C'est l'objectif que veut atteindre le comité de coordination des politiques nationales de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. A cet effet, un séminaire se tient du 23 au 24 mars à la Maison de la Presse à Abidjan-Plateau à leur intention. La cérémonie d'ouverture a eu lieu hier, en présence du représentant du parrain, le ministre de l'Economie et des Finances, Adama Koné, du Co-parrain, ministre de la Communication, de l'Economie numérique et de la Poste, Koné Bruno, le président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa. M. Kouadio K. Olivier, président du Comité de Coordination, a remercié les différents ministères pour leur contribution à la réussite de ce séminaire. Les journalistes ont eu droit pour la première journée à deux communications. La première faite par l'expert du comité de coordination, a porté sur le thème : comprendre le blanchiment de capitaux et le financement, leurs répercussions sociaux- économiques . La seconde faite par Mme Boé était relative au cadre institutionnel et juridique de la LBC/FT (les normes du GAFI, textes communautaires et nationaux, le dispositif institutionnel, organisationnel et opérationnel de la LBC/FT) . Il en ressort qu'aucun pays n'est à l'abri du danger. Le blanchiment de capitaux qui est le fait d'acquérir des capitaux de façon illégale et de les mettre dans le circuit normal est lié au financement du terrorisme. Lequel financement peut être de façon licite ou illicite. Et la Côte d'Ivoire a pris des mesures pour lutter contre le phénomène qui est une menace sérieuse tant sur le plan social qu'économique. Il existe en fonction des évaluations faites par la Gafi, des listes établies pour catégoriser des pays, notamment les listes noires et les listes grises. Cependant il convient de noter que la Côte d'Ivoire qui a été évaluée, il y a de cela 10 ans, sera évaluée en 2021. Pour l'heure, elle est en évaluation accélérée. Selon les experts, pour que l'on parle de blanchiment d'argent, il faut que les conditions soient réunies. Notons que le Comité de Coordination est opérationnel depuis juillet 2016 et comprend 18 membres/

Rosemonde Kouadio

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